Après avoir connu un drame personnel, Marie décide de se rendre au Japon pour participer en tant que clown à une mission humanitaire auprès de personnes qui ont été obligées de quitter leur maison après l’accident nucléaire de Fukushima. Mais la jeune femme ne parvient pas à s’adapter à la situation. Elle est désemparée face à un public constitué de personnes âgées et préfère tout abandonner plutôt que de faire les efforts nécessaires pour comprendre et répondre aux besoins de ces gens. Le destin l’a conduite toutefois à rendre visite à Satomi, une ancienne geisha, qui a décidé de retourner vivre dans sa maison située dans la zone interdite. Le contact entre les deux femmes a du mal à passer jusqu’au jour où Marie comprend que la seule façon d’aider Satomi passe par une ouverture à sa culture. A partir de là, tout change. Doris Dörrie décrit cette relation avec subtilité, offrant de magnifiques séquences entre les deux femmes. Le choix du noir et blanc donne une dimension lyrique à ce film émouvant porté par deux excellentes comédiennes : Rosalie Thomass et Momoi Kaori.
Fukushima mon amour, de Doris Dörrie avec Rosalie Thomass, Momoi Kaori, Moshe Cohen. 1h44. Sortie en salles le 15 février.