Le moteur à deux systèmes de propulsion, la clé de son projet, n’est en effet achevé qu’à moitié. “Le moteur-fusée, on l’a déjà terminé. Il faut donc passer au moteur à détonation pulsée et à l’assemblage des deux”, explique-t-il. Pour lui, le temps est compté. Car il veut réussir un test de son appareil d’ici octobre et faire voler une navette spatiale avec un équipage en 2020, l’année des Jeux olympiques à Tôkyô. “J’ai besoin de dix cerveaux”, lance Ogawa Shûji, l’homme qui n’a jamais abandonné ses rêves d’enfance.
Yagishita Yûta