Pour Kondô Hiroko qui estime qu’“il y a encore beaucoup de choses à faire” pour l’avenir des enfants, la cantine n’est toutefois qu’une activité parmi d’autres. Elle propose ainsi des cours d’anglais et de philosophie, en planifiant beaucoup d’autres choses, à commencer par le club de lecture de livres illustrés. “Tout ça, ça s’organise d’une manière spontanée. Les cours d’anglais, c’est un ami qui habite dans le coin qui voulait le faire. Et je ne dis jamais non à ce genre de proposition”, raconte-t-elle. Soudain, un garçon d’une quinzaine d’années ouvre bruyamment la porte et dit: “Salut, je viens vous aider !”. Il connaît Kondô Hiroko depuis le temps où Dandan n’était qu’une simple épicerie. Il dit vouloir l’aider “pour lui rendre la pareille”. Il met donc un tablier et s’installe dans la cuisine. Après le lycée, il envisage de travailler dans le secteur de l’aide sociale. “Bravo ! Il faut que tu inculques cet état d’esprit à mon fils”, lance Katagiri Yukako au garçon qui rougit un peu de fierté.
Yagishita Yûta