Les révélations de la presse concernant la falsification (kaizan, voir p. 25) de documents officiels où apparaissaient les noms de personnalités politiques dont le Premier ministre Abe ont incité des Japonais à venir manifester autour de sa résidence pour réclamer sa démission, et celle du ministre des Finances Asô dont l’administration est accusée d’avoir falsifié les documents en question. L’affaire vaut au gouvernement d’être au plus bas dans les sondages et pourrait compromettre la réélection d’Abe Shinzô à la tête du Parti libéral-démocrate au mois de septembre.