Curieuse et ouverte au monde, Ichikawa Mariko a fait de son intérêt pour le vin un trait de sa personnalité.
Lorsque les Japonais décident de se lancer dans une activité, ils s’efforcent en général de maîtriser leur nouvelle passion. Les amateurs de vin ne font pas exception. Ils potassent des ouvrages, assistent à des cours et à des dégustations afin d’en apprendre le plus possible. Ensuite, il y a ceux qui en font un peu plus. Ichikawa Mariko en est un exemple.
Née et ayant grandi à Tôkyô, elle n’est pas une professionnelle du vin (elle travaille pour un fabricant d’équipement médical dans la capitale), et ne se considère pas particulièrement informée sur le sujet. Pourtant, elle peut se présenter officiellement comme une “experte en vin”.
“L’Association japonaise des sommeliers propose deux types de diplômes. Le premier est celui de sommelier et l’autre offre le statut d’expert”, explique la jeune femme. “Pour être qualifié de sommelier, vous devez acquérir une certaine expérience professionnelle dans les restaurants et réussir un test de service à la table. Les aspirants experts ne sont testés que sur les connaissances théoriques et la dégustation même s’il s’agit que d’un simple passe-temps. C’est ce que j’ai fait et j’ai maintenant le titre d’experte en vin.”
Entre autres choses, Ichikawa Mariko utilise ses connaissances pour aider un ami à organiser, tous les mois, des séances de dégustation de vin. “Mon ami est un petit importateur de vin français. Il se rend régulièrement dans le sud de la France en quête de vin naturel élaboré avec le moins d’éléments chimiques possibles. C’est tellement bon que vous pouvez faire la différence dès que vous y goûtez. Il défend aussi du vin japonais produit dans la préfecture de Nagano.”