Autre richesse sur laquelle la préfecture peut compter, c’est son potentiel touristique et sa population on ne peut plus chaleureuse. Elle dispose en effet de tous les éléments pour être une destination idéale pour les visiteurs étrangers. La ville de Niigata avec son quartier de Furumachi peut rivaliser avec Kyôto en matière de geisha. Celles qu’on appelle ici geigi sont encore une trentaine à animer le quartier dans les ryôtei (établissements traditionnels) où elles dansent, chantent et jouent pour le plus grand plaisir des clients. L’avantage par rapport à l’ancienne capitale impériale est qu’elles sont plus “accessibles”. Shibata, située à quelques kilomètres de Niigata, est aussi pleine de caractère. Elle vaut bien des villes du “Japon de l’endroit”. Le sanctuaire Yahiko, au sud de Niigata, est un magnifique exemple de l’architecture japonaise. Il abrite également le Shida-no-Otachi, le sabre le plus long du pays et son torii de 30 m de haut ne manque pas d’impressioner. L’île de Sado (voir pp. 22-24), les feux d’artifice de Nagoaka (voir pp. 18-21) et ses montagnes enneigées sont autant de points forts sur lesquels la préfecture doit pouvoir s’appuyer pour ne pas être considérée comme la face trop cachée du Japon. D’autant qu’elle ne se trouve qu’à deux petites heures en train de Tôkyô.
Odaira Namihei