Les déplacements souterrains dans la capitale représentent un casse-tête permanent mais plutôt bien géré.
Interrogez n’importe quel habitant de Tôkyô sur le moyen de transport qu’il utilise pour se rendre au travail ou se déplacer dans la ville et la réponse quasi unanime sera : en métro. En effet, le réseau de la capitale est si étendu qu’il n’est généralement pas nécessaire de marcher longtemps avant de tomber sur une station. Les transports en commun rapides japonais ont une histoire plus récente qu’en Europe (la première ligne de métro a été ouverte en 1927), mais au cours des 90 dernières années, ils se sont hissés parmi les trois plus grands systèmes de métro au monde, et sans doute le plus fiable. En fait, deux sociétés gèrent ce réseau : le métro public Toei (quatre lignes) et le Tokyo Metro (neuf lignes) pour un total de 285 stations, 304 kilomètres et plus de dix millions d’usagers quotidiens. Nous avons rencontré Naitô Yôsuke pour évoquer les défis qu’il faut relever pour faire fonctionner cet énorme système jour après jour. Entré en 2011 chez Tokyo Metro, il a d’abord travaillé à la division en charge de l’inspection du matériel roulant avant d’être nommé au département des relations publiques il y a deux ans.
“Comme vous pouvez l’imaginer, la tâche n’est pas aisée car nous sommes confrontés quotidiennement à de nombreux problèmes, petits et grands, dont certains sont assez imprévisibles. En ce qui concerne la gestion du trafic ferroviaire en particulier, le plus important est de pouvoir réagir et résoudre le plus rapidement possible tout problème que nous pouvons rencontrer. C’est pourquoi tout notre personnel suit une formation approfondie afin de garantir la sécurité des voyageurs, notre priorité numéro une”, explique-t-il.