Du nord au sud de l’archipel, on ne compte plus le nombre d’établissements consacrés aux gloires du manga.
Inauguré en 1994, le musée consacré au “Dieu du manga” (manga no kamisama) est un des lieux incontournables à visiter pour les amateurs de manga. Situé à une dizaine de minutes de la gare de Takarazuka (7-65 Mukogawa-chô, Takarazuka), elle-même accessible en 22 minutes depuis la gare d’Ôsaka, cet établissement permet aux visiteurs de s’immerger dans l’univers de l’artiste qui a passé sa jeunesse dans cette ville. Parmi les sections les plus intéressantes, celle du premier étage présente des dessins et brouillons de l’artiste, des feuillets de ses carnets de croquis, sa collection d’insectes, créant ainsi une sorte d’intimité entre le visiteur et le dessinateur qui a marqué durablement le manga. La bibliothèque ouverte au public où sont réunis quelque 2 000 volumes de ses œuvres dans plusieurs langues vaut également le détour tout comme l’atelier d’animation au sous-sol où l’on peut dessiner et animer son propre personnage.
A une vingtaine de minutes à pied de la gare de Takaoka, dans la préfecture de Toyama, la galerie Fujiko F. Fujio (1-1-30 Nakagawa-machi, Takaoka) rend hommage au créateur de Doraemon, l’un des personnages les plus populaires de l’histoire du manga. Ouvert en 2015, ce musée propose non seulement des dessins rares de l’artiste, mais aussi des objets de son enfance passée dans cette ville où l’on peut admirer devant la gare un bronze de Doraemon.
Depuis 2007, la Gosho Aoyama Manga Factory (1414 Yurashuku, Hokuei) est installée dans la préfecture de Tottori, célèbre pour être la région natale de deux autres pointures du manga Mizuki Shigeru et Taniguchi Jirô. Situé à un peu plus de 3 heures de train d’Ôsaka sur la ligne JR Kurayoshi et à 20 minutes à pied de la gare de Yura rebaptisée Conan station en hommage au célèbre personnage imaginé par Aoyama, ce musée est un must.
Et bien sûr, ne manquez pas de visiter le Mangattan (voir Zoom Japon n°52, juillet 2015), le musée consacré au fabuleux Ishinomori Shôtarô encore trop mal connu en France.
O. N.