
Kurashiki, dans la préfecture d’Okayama, accueille des milliers de touristes qui apprécient de se promener le long du canal à l’atmosphère rétro. Mais la petite cité connaît le même drame que d’autres villes de l’archipel : la désertification de ses rues commerçantes. Les fameuses « shôtengai », deviennent des « shattâgai », c’est-à-dire des quartiers où tous les rideaux sont tombés, de l’anglais « shutter ». Dans la rue commerçante Asahi, à 7 minutes seulement de la gare de Kurashiki, seule la poissonnerie Sakai a survécu, mais pour combien de temps encore ?