
Selon Ogura Hiraku, chez les jeunes au Japon, il y a un vrai intétêt pour le phénomène de la fermentation. / Hakko Department Ogura Hiraku croit depuis des années aux avantages de ce processus au point de développer des projets touristiques. Le fermentation-tourisme ? C’est le néologisme que propose Ogura Hiraku (https://hirakuogura.com), qui se présente comme “designer-fermentation”. Anthropologue de formation, ce japonais de 38 ans a ouvert, il y a quelques années, un espace dédié à la fermentation, Hakkô Departement (littéralement “grand magasin de fermentation”), constitué d’une boutique de produits fermentés, d’une librairie et d’une cantine. Il a également publié plusieurs ouvrages dont Nihon Hakkô Kikô (Le carnet de voyage de la fermentation au Japon, inédit en France) dans lequel il recense différentes méthodes de fermentation pratiquées autour de l’Archipel, parfois en voie de disparition. Ce passionné a monté cet automne un projet appelé “Hakkô tourism”, tourisme autour de la fermentation, mettant en lumière la région de Hokuriku (région sur la côte de la mer du Japon où se situent les préfectures de Niigata, Toyama, Ishikawa et Fukui). Ce projet s’articule autour d’une exposition-mère qui explique la culture de fermentation de Hokuriku et de mini-expositions dans chaque région où des boutiques permettent d’acheter directement sur place des produits fermentés. En plus des expositions, il est possible de participer à des ateliers et à des voyages organisés sur le thème de la fermentation, en collaboration avec une compagnie de chemin de fer japonaise, pour aller visiter des auberges de cuisine traditionnelle, des fabriques de saké, de miso (voir Zoom Japon n°125,...