Traduits en français, il y a 25 ans, Edogawa, Matsumoto ou encore Yokomizo méritent aujourd’hui d’être redécouverts. C ’est en 1986 que Philippe Picquier a créé sa maison d’édition qui a joué un rôle clé dans la diffusion de la littérature japonaise en France et dans les pays francophones. Parmi les premières œuvres traduites dans la langue de Molière par le célèbre éditeur figuraient des romans policiers d’Edogawa Ranpo, Matsumoto Seichô ou encore Yokomizo Seishi. Ces trois écrivains qui ont façonné l’histoire du polar nippon n’ont pourtant pas bénéficié d’une grande reconnaissance en France, en dépit de leur statut au Japon. Au moment où les éditeurs français manifestent leur intérêt pour la littérature policière venue du Japon, en s’intéressant à de nouveaux auteurs (voir ci-contre), il faut profiter de l’occasion pour (re)découvrir les trésors déjà traduits et encore disponibles. A tout seigneur tout honneur. Edogawa Ranpo a vu une bonne partie de son œuvre publiée en français. Parmi les ouvrages à posséder dans sa bibliothèque, citons notamment La Chambre rouge (trad. par Jean-Christian Bouvier, éd. Philippe Picquier, 1990). Ce...