Vous lisez aussi des livres étrangers traduits en japonais ? K. H. : Oui, j'adore et dans ma jeunesse, je lisais plutôt de la littérature étrangère. Dans votre enfance vous avez vécu aux Etats-Unis. En avez-vous des souvenirs ? K. H. : Oui, beaucoup. Par contre, je ne me souviens plus bien de ce qui s’est passé après mon retour au Japon. (rires) C’est peut-être parce que c’étaient des expériences uniques. Environ trois années allant de l’école maternelle jusqu’à ma première année d’école primaire. Y a-t-il des influences de cette vie américaine dans votre œuvre ? K. H. : Oui certainement. Cela ne se limite pas à ma vie américaine, mais à toute ma vie. Actuellement, j’écris une série de nouvelles dans le magazine « Monkey », dont le rédacteur en chef est M. SHIBATA Motoyuki. Elles sont traduites également en anglais « Konoatari no hitotachi » (Les gens des alentours) 2016. Les histoires se passent dans une ville au Japon ; elles sont forcément très japonaises mais je les ai écrites en pensant à ma vie américaine. Pourquoi à l'université, pourquoi avez-vous choisi de faire des études de biologie ? K. H. : Je voulais mieux...