Pour son premier roman de surcroît écrit dans la langue de Molière, Katô Maiko nous livre un bien bel ouvrage sur le plan de l’intrigue et de la construction de son récit. Ce polar dresse un portrait plus que sombre de la société japonaise, en particulier celle des grands centres urbains où toute trace d’humanité semble avoir disparu. Très intéressant, ce polar exprime une certaine désillusion de l’auteur à l’égard d’un pays où il ne fait peut-être pas si bon vivre.
A l’ombre de l’eau, de Katô Maiko, éd. Seuil, coll. Cadre noir, 20 €.