
Le 15 février, Shûkan Gendai a publié un dossier de 20 pages intitulé “Les immigrés à notre porte”. Utilisant le terme “imintachi” (les immigrés), l’hebdomadaire voulait provoquer ses lecteurs dans la mesure où il n’existe pas officiellement d’immigrés au Japon puisque le pays ne mène pas de politique d’immigration. La population y est majoritairement opposée. Pourtant, il existe une main-d’œuvre étrangère, mais les différents statuts qui la concernent sont suffisamment opaques pour créer son mécontentement. En témoigne cette manifestation du 9 mars en faveur de ses droits.