Faut-il y voir un clin d’œil de l’histoire ou une simple coïncidence ? Toujours est-il que les jeunes japonais se sont une nouvelle fois mobilisés dans le quartier de Shinjuku, le 25 mars, pour manifester contre le gouvernement en place cinquante ans après leurs aînés. Si, en 1968, c’est la guerre du Vietnam et le soutien implicite du Japon à la politique américaine qui les motivaient, en 2018, c’est la révision constitutionnelle et le scandale Moritomo Gakuen (voir p. 25) qui les font descendre dans les rues.
O. N.