Après avoir travaillé sous les ordres du génial Wakamatsu Kôji, Shiraishi Kazuya maîtrise parfaitement ses envies. Fort de sa longue expérience télévisuelle, Shiraishi Kazuya a réussi à créer des œuvres qui ont pour vocation de redonner au cinéma nippon sa fraîcheur d’antan. Quand avez-vous décidé de devenir cinéaste ? Shiraishi Kazuya : Autour de mes 20 ans. J’ai toujours aimé le cinéma. J’ai commencé des études dans ce sens. Puis j’ai entendu parler d'un atelier de cinéma où Wakamatsu Kôji enseignait environ deux fois par an. Il était à la recherche d’un assistant et je me suis présenté. À l’époque, il venait de sortir Endless Waltz (1995) et réalisait principalement des DTV, ces films destinés seulement à la vente, comme Ashita naki machikado [Un Coin de rue sans lendemain, 1997]. Il ne doit pas rester grand chose de cette période. Comment ça s’est passé avec Wakamatsu ? ...