Ville verte par excellence, la cité possède de très nombreux lieux pour se promener, méditer voire composer des poèmes.
C’est pour “exprimer les plus hautes vérités religieuses et philosophiques, exactement comme les autres civilisations ont utilisé les arts de la littérature et de la peinture” que les jardins japonais ont été conçus, a écrit l’archéologue américain et historien de l’art Langdon Warner (1881-1955). L’inspirateur du personnage d’Indiana Jones de Steven Spielberg évoque ainsi leur “symbolisme spirituel”.
On en trouve de nombreuses expressions dans la ville de Hiroshima. Après sa destruction à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville a vécu sa renaissance en tant que capitale internationale de la paix, avec le parc du Mémorial de la paix en son centre, qui incarne cette volonté pacifique.
Hiroshima – avec ses six rivières, ses kilomètres de rives bordées d’arbres sans oublier ses parcs et jardins – est bien plus verte que la moyenne des grandes cités. Le symbolisme spirituel évoqué par Warner se cache dans de minuscules jardins de temples, cachés dans des espaces sacrés que la plupart des touristes ne peuvent jamais voir à l’instar du Seigan-ji. Conçu de manière exquise et typique de l’art zen : un petit étang, un érable, une lanterne de pierre ou deux, quelques arbustes, ce jardin est destiné à la méditation et non à la promenade ou au jeu. Le message est clair.