Les Japonais sont de gros consommateurs de champignons. On en trouve dans de très nombreux plats et préparation. Le matsutake et le shiitake figurent parmi ceux qui sont les plus utilisés en cuisine. Depuis l’accident de la centrale de Fukushima Dai-ichi, de nombreux Japonais se montrent plus prudents dans leur consommation de champignons car ceux-ci sont plus sensibles à la radioactivité et la conservent davantage. Néanmoins, les restaurants continuent de proposer des recettes avec ces délicieux produits qui sont aussi excellents pour la santé. D’après une étude récente publiée aux Etats-Unis par la Fondation George Mateljan, le shiitake est particulièrement bienfaisant. Il protège notamment des maladies cardio-vasculaires, y compris l’athérosclérose en agissant sur la fluidité du sang dans les vaisseaux sanguins. Par ailleurs, le shiitake est une excellente source de fer comme l’a démontré la même étude de la Fondation George Mateljan. Les chercheurs estiment aussi que les effets positifs de ce champignon peuvent aussi aider à prévenir sinon combattre certains cancers. Voilà qui devrait favoriser la demande de ce champignon et inciter un nombre croissant de personnes à le préparer et à le consommer.
Ingrédients (pour 2 personnes) :
4 shiitake crus assez gros
100g de porc haché
1 pincée de sel et poivre
1 cuillère à café de sauce de soja
1 morceau de poireau de 5cm
1 cuillère à café de sake
un peu de gingembre
un peu de fécule
La sauce
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
un peu de karashi (moutarde japonaise)
1 cuillère à soupe de sauce de soja ou ponzu (sauce citronnée)
Pour préparer le ponzu, il faut 4 cuillères à soupe de sauce de soja, 4 cuillères à soupe de vinaigre de riz, un peu de jus de citron vert.
Préparation :
1 – Hacher le poireau et le gingembre.
2 – Poivrer le porc haché, ajouter la sauce de soja, le sake et bien mélanger avec le poireau et le gingembre.
3 – Couper le pied des shiitake et farcir avec la préparation.
4 – Les saupoudrer de fécule et les baigner à 170°C -180°C pendant 5 à 6 minutes.
5 – Les couper en deux et servir avec la sauce et le karashi séparés.
La recette de Masato, chef de l’Izakaya Isse