Les réalisatrices sont de plus en plus nombreuses alors que ce métier a longtemps été au Japon l’apanage exclusif des hommes. Un phénomène récent, impulsé par la charismatique Kawase Naomi dès son premier film, Suzaku, Caméra d’or à Cannes en 1997, et poursuivi par des jeunes femmes nées au milieu des années 1970, comme Nishikawa Miwa. “Ses scénarios sur des sujets très actuels sont remarquablement écrits”, s’enthousiasme Yatabe Yoshi, directeur du festival de Tokyo. Cette ancienne assistante de Kore-eda s’est lancée dans la réalisation en 2002 avec Hebi-Ichigo (Wild Berries) sur le délitement d’une famille. Elle n’avait alors que 29 ans. Son deuxième film Yureru, un autre drame familial, a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et son troisième, Dear...