Une cérémonie de mariage à Tôkyô. / Eric Rechsteiner pour Zoom Japon Le sujet du manque de procréation est consubstantiel de la fragilisation de la cellule familiale. Qu’est-ce qui explique, selon vous, cette tendance ? M. J. : Il est triste d’entendre les jeunes dire qu’un enfant coûte trop cher. La joie d’avoir un enfant est remplacée par le prix que vaut un enfant. Les jeunes évaluent froidement le mariage et la procréation en “kosupa” (pour “cost performance”). A partir du moment où un enfant est évalué en sacrifices, en devoirs multiples et en gouffre financier (entre 20 et 40 millions de yens jusqu’à sa sortie de l’université), ils considèrent qu’il y a sans doute d’autres façons plus gratifiantes d’investir leur temps et leur argent…...