Sa boutique est une vraie caverne d'Ali Baba. Plus de mille sortes de friandises sont proposées entre 10 et 100 yens. 35 000 clients se déplacent chaque année. “Ce sont à 98 % des Japonais. Cela leur rappelle leur enfance, ils sont très contents.” Akiyama Hideyuki s’échine également à contacter les grandes compagnies nippones. “Je rachète tous leurs invendus, leurs friandises proches de la date de péremption mais encore consommables et je les vends ici à 10 yens... Tout le monde peut en profiter comme ça !” Depuis quelques années, il se déplace aussi à l’étranger pour présenter ses friandises qui n’existent qu’au Japon. L’année dernière, il était en France, à Paris et à Nancy. “Les enfants avaient l’air très contents de cette découverte. Nous avions également présenté un spectacle de kamishibai [théâtre de papier]. Autrefois au Japon, on distribuait des dagashi lors de ces représentations alors je leur ai expliqué cette tradition. J’envisage de retourner en France et de recommencer ce type d'expérience.” “Avec les dagashi, il y a deux mots-clés : le genten (l’origine) et l’eigao (le sourire des enfants). C'est une tradition qui revêt un message de paix très fort selon moi”, ajoute-t-il. Cette ville paisible et solidaire...