A Katsushika, on trouve des zones de résistance où l’atmosphère de la classe ouvrière de l’ère Shôwa a survécu, notamment à Tateishi, Shibamata et Kameari. Mais depuis une vingtaine d’années, le paysage urbain de Katsushika a changé à bien des égards, avec la disparition de quartiers traditionnels au profit d’immeubles géants. Pour vous donner une idée, en 1960, il y avait 31 salles de cinéma indépendantes. Aujourd’hui, elles ont disparu, remplacées par d’énormes complexes cinématographiques de dix salles, comme celui du centre commercial de Kameari. Une autre caractéristique typique qui a régulièrement disparu sont les cheminées autrefois omniprésentes. Il fut un temps où des centaines d’entre elles dominaient littéralement une mer d’immeubles de deux étages. Ces cheminées appartenaient à des bains publics et à de petites usines et étaient considérées si importantes dans la vie des communautés locales qu’elles ont même été mentionnées dans plusieurs chansons d’école. Leur nombre avait explosé dans les années 1920 pour atteindre leur ...