Il n’y a encore pas si longtemps, les rues de Tôkyô résonnaient de signaux sonores facilement identifiables. Ils étaient l’apanage des représentants de différents métiers et permettaient aux habitants de les solliciter en fonction de leurs besoins et envies. Avec son petit cornet, le vendeur de tôfu annonçait sa présence aux ménagères. Il n’y en a presque plus aujourd’hui à l’exception peut-être du marchand de patates douces grillées (yaki imo) que les Japonais apprécient toujours autant.