Sans le travail de Simona Stanzani, les mangas n’auraient sans doute pas la même saveur en Italie. Avec le manga et l’anime qui ont conquis le monde, de plus en plus de fans tentent de traduire par eux-mêmes du japonais leurs œuvres préférées. Pour chaque traducteur professionnel, il existe des dizaines d’amateurs qui profitent des technologies modernes et d’Internet pour publier en ligne leur travail. Quels sont les défis que posent les mangas et les anime ? Est-il facile de gagner sa vie en tant que traducteur de manga et d’anime ? Zoom Japon a posé entre autres ces questions à l’Italienne Simona Stanzani qui vient de célébrer ses 25 ans dans la profession. A quand remonte votre intérêt pour le Japon ? Simona Stanzani : J’avais environ 4 ans lorsque mon père a offert à ma mère une poupée décorative japonaise qui ressemblait à une geisha. Ils l’avaient placée dans le couloir et elle me fascinait tellement que je passais des heures à la regarder. Peut-être dans une vie antérieure, avais-je été une Japonaise (rires). En ce qui concerne mon intérêt pour...