Après son remarquable Liens du sang, le mangaka livre une nouvelle perle en un volume autour de l’adolescence et des difficultés d’expression orale rencontrée par le jeune Shino. Toujours avec cette délicatesse qui le caractérise, Oshimi Shûzô montre que l’on peut aborder un thème sensible sans tomber dans certains excès. L’amitié est évidemment au cœur de cette histoire puisque c’est sa rencontre avec Kayo qui va transformer le destin de Shino.
Shino ne sait pas dire son nom (Shino-chan wa jibun namae ga ienai), de Oshimi Shûzô, trad. Sébastien Ludmann, coll. Kizuna, éd. Ki-oon, 7,90 €.