Hiroshima vous ouvre ses bras
On ne se rend pas à Hiroshima par hasard. L’histoire est souvent le moteur qui nous pousse à visiter la ville et la préfecture du même nom. Il y a bien sûr l’histoire récente, celle dont on se sent le plus proche. Des événements tragiques dont la cité portuaire a conservé les traces pour témoigner de l’insoutenable. Mais Hiroshima, c’est aussi une histoire millénaire que l’on rencontre dans ses traditions et ses monuments. Une histoire colorée et bien vivante où les hommes ont rendez-vous avec les divinités. Un monde merveilleux dans lequel on plonge avec un réel plaisir. Miyajima est un exemple de cette richesse dont on ne se lasse pas. Un univers qui accorde aussi une large place aux plaisirs de la bouche grâce à une large palette de produits tout aussi savoureux les uns que les autres. Non, on ne se rend pas à Hiroshima par hasard. Et si cela devait être le cas, à l’issue du séjour, on a souvent une seule idée en tête : celle d’y retourner très vite.
Miyajima
Vous ne pourrez pas manquer l’île de Miyajima avec son majestueux torii de 16 mètres planté au milieu de l’eau. Il est là pour rappeler la présence de ce lieu sacré du shintoïsme qui abrite plusieurs joyaux. Le plus célèbre d’entre eux est le sanctuaire d’Itsukushima. Bâti sur pilotis, il est en parfaite symbiose avec le milieu naturel et offre des moments inoubliables lorsque la mer l’entoure à marée haute. Le temple Daisho-in, situé au pied du mont Misen avec ses statues bouddhiques, est un autre lieu incontournable de cette île classée au Patrimoine mondial en 1996.
Kagura
Inscrit au Pa-trimoine culturel immatériel de l’humanité en 2009, cette forme théâtrale est, à la base, un rite artistique shintoïste qui servait à distraire les divinités afin d’avoir de bonnes récoltes et de bonnes pêches. Au village de Kagura Monzen Tojimura, chaque semaine des spectacles de kagura sont interprétés. C’est l’occasion de découvrir et d’entrer en contact direct avec une tradition millénaire qui reste bien ancrée dans la culture locale. Un pur moment de plaisir.
Parc du mémorial pour la paix
C’est à l’architecte Tange Kenzo que l’on doit l’aménagement du Parc du mémorial pour la paix qui abrite plusieurs monuments, le musée du Mémorial pour la paix et le Cénotaphe. A l’instar du Dôme de la bombe atomique, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1996, ils sont là pour témoigner de l’atomisation de la ville le 6 août 1945 et rappeler l’importance de promouvoir la paix et la dénucléarisation de la planète. Sur le Cénotaphe situé au centre du parc, on peut lire l’épitaphe suivante : « Puissent les âmes reposer ici en paix, pour que l’enfer ne soit pas répété ». Malgré sa situation au cœur de la ville, ce lieu semble comme enveloppé dans une bulle de silence qui incite au recueillement et à la réflexion.
Okayama, le bon choix
Okayama est un carrefour important qui permet au voyageur curieux de découvrir un Japon plus provincial et plus original. La ville porte le même nom que la préfecture. Elle constitue une porte d’entrée vers la Mer intérieure dont les Japonais apprécient la beauté et le calme. C’est à partir de là que vous pourrez partir à la découverte de ces centaines d’îles. C’est aussi à cet endroit que l’on peut voir l’un des plus beaux jardins japonais du pays.
Kurashiki
Symbole de la douceur de vivre et du calme que les Japonais apprécient par dessus tout, la ville de Kurashiki possède bien des atouts, notamment le quartier de Bikan chiku. On y retrouve de belles demeures, d’anciens entre-pôts témoins du passé commercial de la cité et un canal le long duquel les habitants et les gens de passage aiment déambuler. C’est là que se trouvent le musée d’art Ohara dont l’étonnante façade néoclassique attire l’œil et le musée de l’artisanat populaire, l’un des plus riches de l’archipel.
Koraku-en
Au Japon, rien n’est plus beau qu’un jardin japonais. Le Koraku-en figure parmi les plus beaux de l’archipel. Voulu par le seigneur Ikeda Tsunamasa, ce lieu est incontournable pour saisir l’esprit de la beauté japonaise. On s’y promène dans le sens inverse des aiguilles d’une montre à la découverte des paysages recomposés pour le bon plaisir d’un homme de très bon goût.