Depuis mon enfance, je rêvais de me promener sur les pavés éclairés par des lampadaires comme on le voit dans beaucoup de films français. Mon destin m'emmena à Paris en 1989. Il était très tôt le matin, par le hublot je regardais depuis le ciel la ville de Paris. Je me souviens qu'à ce moment-là, je m'étais écrié intérieurement : “Mes ailes ! Voilà les lumières de Paris !”, en me souvenant de la traduction japonaise du film L'Odyssée de Charles Lindbergh. Arrivée en ville, j’ai découvert ces lampadaires parisiens dont je rêvais et qui éclairaient l'aube urbain d'une lueur jaune comme s'ils essayaient de ne pas déranger les habitants. Quel contraste lorsqu'on connaît Tôkyô où les enseignes diffusent 24h sur 24h de violentes lumières blanches. Tout en étant consciente que c’est peut-être...