Avec Mai Mai Miracle, le réalisateur revient sur le devant de la scène. Dommage que le film ne sorte qu’en DVD. Pour le grand public, le nom de Katabuchi Sunao n’évoque pas grand chose. Il a pourtant été assistant de Miyazaki Hayao avant de sortir de son giron pour se lancer seul dans la réalisation de son premier long métrage Arîte hime (Princesse Arite) en 2001. Mais le succès mitigé de ce coup d’essai lui a valu de rester dans l’ombre quelques années de plus, se contentant de quelques petits boulots avant que le studio Madhouse ne lui confie deux projets, l’un pour la télévision, l’autre pour le cinéma. L’adaptation du manga Black Lagoon pour le petit écran a favorisé son retour au premier plan et lui a valu d’être engagé pour réaliser Mai Mai Miracle (Mai Mai Shinko to sennen no mahô) qui s’avère être une très belle réussite. “C’est au patron de Madhouse, Murata Jungo, que l’on doit ce projet. Originaire de la préfecture de Yamaguchi, il était tombé sur le roman de Takagi Nobuko et l’avait beaucoup apprécié, car il y avait retrouvé des ambiances de sa propre enfance. Il souhaitait en faire une adaptation. De mon côté, je m’étais fixé comme objectif pour mon prochain film de traiter le sujet de l’amitié. Comme ce thème est aussi au cœur du récit de Mme Takagi, je me suis retrouvé naturellement à diriger le projet”, rappelle Katabuchi Sunao. “Dans l’œuvre originale, le personnage de Kiko est tout à fait secondaire. Je l’ai ramené au premier plan, car je voulais...