Alors que les Français faisaient “Tchin !” pour célébrer les retrouvailles en famille ou entre amis à l’occasion du déconfinement, je suis tombée sur un mot japonais ayant la même sonorité : chin. Il ne s’agit pas du fameux chin chin signifiant le “zizi” dans votre langue, mais du terme que seul l’empereur peut employer pour exprimer “je” et “moi”. Ce pronom personnel s’est retrouvé dans une lettre signée par 14 anciens procureurs importants et adressée au ministère de la Justice, suite à un projet de réforme législative que le gouvernement d’Abe Shinzô tente de faire passer. Il porte sur un report de l’âge du départ à la retraite des procureurs, à 65 ans contre 63 ans actuellement. Quand j’ai su que cette affaire faisait polémique, je ne comprenais pas...