Chaque année, le 1er décembre au Japon, un éditeur annonce le mot de l’année. Depuis son lancement en 1984, l’événement a pris une dimension nationale. Le prix est attribué aux expressions qui reflètent la tendance sociale de l’année avec une certaine légèreté. Par exemple, en 2017, le terme feiku nyûsu (fake news) fait partie des 30 finalistes sélectionnés par l’éditeur et son jury. Personnellement, je voterais pour sontaku, un terme désuet, qui veut dire deviner l’intention ou les sentiments d’une personne et agir sans qu’on vous le demande. Je l’ai appris en mars dernier en suivant les informations autour de l’affaire Moritomo gakuen. Il s’agit d’un scandale politique mettant en cause le Premier Ministre...