Du 1er au 4 juillet, le Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte se transforme en territoire japonais. Thomas Sirdey qui a cofondé l’événement en fait la présentation. Le manga a été le moteur du lancement de Japan Expo. Il reste aujourd’hui au cœur de l’événement. Mais que cherchez-vous aujourd’hui à apporter de différent ? Thomas Sirdey : Actuellement, nous avons quatre pôles principaux. Il y a d’abord Culture manga qui comprend la bande dessinée, l’animation et les produits dérivés. On y a aussi rattaché les arts martiaux parce que c’est une des premières passerelles qui s’est créée avec les manga d’action. Il y a un pôle Culture moderne qui va représenter tout ce qui est industrie des hautes technologies, le tourisme, les institutions ou encore les écoles. On a le pôle Pop culture qui réunit le cinéma, les jeux vidéo et la mode. Enfin, il y a le pôle Culture & Traditions qui est historiquement notre première incartade hors manga où l’on essaie de présenter la littérature, la cuisine et les arts traditionnels. Comment le public de Japan Expo a-t-il évolué ? T. S. : Il a beaucoup changé. On se rend compte que la mode et la musique concentrent désormais une grande partie de l’intérêt du public. Par ailleurs, du fait de nos efforts, les visiteurs sont en contact avec la culture traditionnelle, secteur vers lequel ils ne seraient pas allés seuls. C’est d’ailleurs l’une de nos principales missions que de leur permettre d’avoir accès à cet aspect de la culture japonaise. C’est pourquoi nous organisons des concerts de shamisen ou de koto. Mais à chaque fois, ces représentations sont accompagnées d’explications de telle sorte que le visiteur se divertit et apprend en même temps. Nous sommes très attentifs à cette formule. Nous voulons aussi que ...