Comment gérez-vous la surpêche ?M. A. : En dehors de ma règle concernant la remise à l’eau, je cible d’autres espèces comme la daurade et le maquereau espagnol. Ils sont assez bons à manger et ne sont pas menacés d’extinction dans la baie de Tôkyô. Comme vous le savez, le poisson fait partie du régime alimentaire japonais, et la plupart des pêcheurs à la ligne veulent manger leurs prises. En fait, la baie de Tôkyô est un bon environnement pour la pêche. Elle est très riche car de nombreuses rivières s’y jettent, apportant le type de nutrition recherché par les poissons. Qu’en est-il de la pollution ?M. A. : J’ai entendu dire que la situation était extrêmement mauvaise dans les années 1970, mais aujourd’hui elle est bien meilleure grâce à une réglementation plus stricte et à une meilleure technologie de traitement des eaux. C’est un fait que le poisson est revenu dans des endroits où il avait complètement disparu il y a 40 ou 50 ans. Bien sûr, ce n’est pas encore parfait. Par exemple,...