Entourant le Français Olivier Roellinger, des chefs japonais s’engagent à préserver les richesses de la mer. Face à l’appauvrissement des ressources poissonnières, la journaliste Sasaki Hiroko a décidé de mobiliser la profession. La cuisine japonaise est une cuisine de la mer, tout le monde le sait. Mais peu, même parmi les Japonais, savent que la mer se vide autour de l’archipel. Que la quantité de poissons pêchés ne représente plus que 40 % de celle de la “meilleure époque”, et que la moitié des poissons consommés au Japon est importée. Sasaki Hiroko, responsable de l’association Chefs for the Blue milite pour diffuser cette réalité et défend le principe d’une pêche durable comme solution à ce problème. Journaliste gastronomique, cela fait maintenant dix ans qu’elle s’intéresse à la question. Plus elle constate l’absence de législation et la situation désastreuse de la mer, plus le sentiment de devoir remplir cette mission sociale, en tant que journaliste, s’accroît. C’est pourquoi elle a décidé de fonder l’association Chefs for the Blue, il y a deux ans et demi de cela. Sa particularité, comme son nom l’indique, est d’être constituée de cuisiniers. Elle en explique la raison par le fait que les chefs sont non seulement les spécialistes de la cuisine, mais aussi une passerelle entre les consommateurs et les producteurs. Ils peuvent fournir les bonnes informations à leurs clients. On trouve plus de 800 restaurants de sushi rien que dans le centre de Tôkyô…...