La recette de Naomi, chef de Kimchi En japonais, on parle de pluie de printemps (harusame) pour le désigner. Le vermicelle est un ingrédient qui ne trouve pas son origine dans l’archipel. Il vient de Chine où il occupe une place non négligeable dans sa cuisine. Comme dans d’autres domaines, cette spécialité chinoise s’est répandue dans le reste de l’Asie, et bien évidemment au Japon qui a toujours manifesté à l’égard de son voisin un vif intérêt. L’utilisation du vermicelle dans la cuisine japonaise a commencé au XIIème siècle à une époque où les échanges avec la Chine étaient encore nombreux. Mais c’est à partir du XVIIème siècle qu’il prend une importance particulière avec le développement de la cuisine Fucha, variante de la cuisine Shôjin bouddhiste qui met l’accent sur tout ce qui est végétarien. Directement inspirée par ce qui est pratiqué sur le continent, la cuisine Fucha fait la part belle au vermicelle. Du fait de son lien avec le bouddhisme, il est normal que Nara soit l’une des régions où le vermicelle ait connu un véritable engouement. Dans la péninsule coréenne, sous la même influence chinoise, le vermicelle...