Vous êtes vous-même une de ces personnes ? Y. H. : Pas tout à fait. Je ne peux pas dire que je suis fait pour vivre dans ce genre d’endroit, mais je suis très heureux de pouvoir agir de la sorte. Cela dit, j’ai quitté Tôkyô pour revenir à Hiroshima parce que j’aime la nature et les activités qui y sont liées. C’est très facile lorsqu’on vit par ici d’avoir accès à la nature. Par exemple, nous ne sommes qu’à une heure en voiture des stations de ski. Et ça coûte moins de 800 yens. Alors qu’un Tokyoïte pour ce genre d’activité devra débourser au moins 5 000 yens pour le péage sans compter le temps pour s’y rendre. Nous avons aussi la mer à portée de main… C’est formidable. C’est une bonne transition pour évoquer le tourisme dont vous aviez commencé à parler tout à l’heure. Quels sont les principaux atouts en la matière pour Hiroshima ? Y. H. : Il y a d’abord la mer Intérieure que je viens de mentionner et une histoire très riche. Dois-je vous rappeler que Hiroshima se trouvait sur la route menant de la façade occidentale du pays à Kyôto par laquelle transitaient toutes les personnes et toutes les marchandises qui entraient sur le territoire japonais. Cela a évidemment contribué à donner une base solide à différentes activités touristiques. Nous essayons également d’explorer de nouvelles voies afin de répondre à l’évolution des besoins des touristes. L’idée est de favoriser la découverte individuelle de la région grâce au renforcement des moyens de transports, comme le développement du cyclisme. Pourriez-vous nous donner quelques exemples d’endroits que vous aimez particulièrement dans la région ? Y. H. : C’est une question piège à laquelle il n’est pas facile de répondre (rires). Comme je le disais tout à l’heure, j’aime bien le ski. Aussi je me rends quand je le peux sur les pistes de la région qui sont de très bonne qualité. Lorsque ce n’est plus la saison du ski, il est très agréable de faire du VTT. Mais je reconnais que ce n’est pas forcément le plus facile...