Le Japon est incontestablement le nouvel acteur du whisky mondial. À Paris, il est l’une des vedettes d’un bar spécialisé. C’est une histoire d’amour qui lie le whisky au Japon, celle de Taketsuru Masataka, créateur de la première distillerie de l’archipel et de son épouse écossaise Rita Cowan. Elle sera sa muse et l’inspirera pour fonder la marque Nikka. Leur histoire a connu un immense succès de 2014 à 2015 après son adaptation télévisée diffusée tous les matins à 8 h sur la NHK. Lors de son passage, la série Massan provoqua des ruptures de stock sur de nombreuses références des marques Suntory et Nikka, les deux pionniers du whisky japonais. À cette époque, les deux entreprises capitalisaient sur les nombreuses distinctions internationales acquises comme meilleurs whiskies du monde. Le fameux Taketsuru de 17 ans a logiquement vu le prix de la bouteille flamber et sa disponibilité se réduire. Même constat pour la bouteille de Hibiki 17 ans rendu célèbre par Bill Murray dans le film Lost in translation. Le whisky japonais drapé de romantisme a changé l’image du rude cow-boy solitaire accoudé au comptoir. À Paris, on peut désormais découvrir la richesse des whiskies japonais dans un espace dédié au sein d’un salon discret du bar Golden Promise, sous les fondations de la Maison du saké. Au 11 de la rue Tiquetonne, à quelques pas du métro Etienne Marcel, dans une cave voûtée, trois nouveaux salons sont à découvrir, tous sont dédiés au whisky. Lorsque l’on descend l’escalier, le premier que l’on aperçoit est un bar...