Non loin de la rue Oberkampf, haut lieu de la branchitude, le restaurant tenu par le chef Mori vaut bien un petit détour. © Gabriel Bernard Pour se rendre chez Nakagawa, il faut prendre son plan. Ce n’est pas compliqué, mais la rue St-Hubert qui donne à la fois sur l’avenue de la République et la rue St-Maur n’est pas très connue. Mais cela vaut néanmoins la peine de tourner un peu en rond, car l’atmosphère qui règne dans ce restaurant japonais hors-norme en vaut la peine. Hors-norme, en raison de sa taille. Il y a peu de restaurants japonais de cette taille dans la capitale française. Hors norme aussi parce que Nagakawa ne se contente pas de servir à manger, il accompagne son service de musique live, notamment le vendredi soir avec la charmante Nakano Maki dont le saxophone envahit la grande salle du premier étage. Comme on le dit souvent, la musique adoucit les mœurs. Elle doit aussi mettre du baume au cœur du chef Mori Eiji qui dirige d’une main de maître la cuisine de ce restaurant fort sympathique. En France depuis 25 ans, Mori-san a roulé sa bosse dans divers établissements avant d’entamer une carrière chez Nobu, il y a une dizaine d’années, qui l’a ...